lundi 26 décembre 2011

Au fait, qui soutient les travailleurs en grève des Aéroports de Paris ?

Bonjour, et joyeux Noël à tous !


Voici une vidéo qui montre qui, parmi les forces politiques, se trouve aux côtés des travailleurs en lutte.
Ce n'est évidemment pas l'UMP qui clame à tout bout de champs que les grévistes prennent en otage les usagers, ce n'est pas non plus François Hollande et le PS (vous avez dit "vote utile"?), et encore moins Marine Le Pen et le Front National, dont on prétend qu'elle récupère le vote des ouvriers, quand elle dit que la hausse du smic est une "mesurette".
Voyez plutôt :







Voilà pourquoi je voterai Mélenchon le 22 avril 2012. Ce n'est pas plus compliqué que ça.

vendredi 16 décembre 2011

Comment le candidat répond à l'idéologie dominante


Le Front de Gauche n'a rien à voir avec le FN, contrairement à ce que la propagande médiatique s'emploie corps et âme à faire croire et à enseigner à ses étudiants.

Adresse de Jean-Luc Mélenchon et Oskar Lafontaine aux salariés européens



































































































Les dirigeants actuels de l’Union Européenne nous mènent au désastre.

Pendant des années, ils ont donné toujours plus de pouvoir à la finance. Le bilan est catastrophique. L’environnement est sacrifié. Le chômage explose. Les salariés sont pressurés et appauvris. L’économie réelle est prise en otage par les banques.
A présent, au nom de la crise qu’ils ont provoquée, les gouvernements européens veulent continuer et aggraver les politiques d’austérité. Sous la pression d’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, ils ont décidé d’écrire un nouveau traité qui retirerait aux peuples européens le droit de décider librement de leur budget afin d’imposer partout la rigueur. Aucun d’eux n’a prévu de demander l’avis au peuple sur un texte aussi fondamental. C’est la fuite en avant dans l’Europe austéritaire. Parce que l’Europe ne peut se faire sans ni contre les peuples, nous exigeons la convocation de referendums sur ce traité dans nos pays.
Sarkozy et Merkel veulent généraliser à toute l’Europe le désastreux Agenda 2010 qui a si cruellement dégradé la situation des travailleurs allemands. Leur objectif est d’aggraver la concurrence entre les salariés européens pour niveler vers le bas les droits qui ont fait de l’Europe la région du monde la plus avancée socialement. Cette stratégie jette volontairement les peuples européens les uns contre les autres. Sarkozy et Merkel n’hésitent pas d’ailleurs à souffler sur les braises du nationalisme et de la xénophobie, au risque de rouvrir de vieilles blessures. Les amis de Merkel parlent d’obliger les Grecs à vendre leurs îles. Sarkozy traite de pilules empoisonnées les nouveaux entrants dans la zone euro. Ces propos provocateurs visent à détourner la colère des peuples des vrais responsables, les banques, la finance et les dirigeants politiques qui leur ont abandonné le pouvoir. Nous vous appelons à la résistance de toutes vos forces contre ce recul de notre civilisation européenne.
Nous vous appelons à ne pas tomber dans ce piège qui menace la paix en Europe. Tous ensemble, préservons notamment l’amitié entre nos deux peuples, les Allemands et les Français, car c’est la condition de la paix pour l’Europe toute entière.
Comment garantir la paix en Europe ? La paix ne se décrète pas. Elle se construit, par la coopération entre les peuples, au service de tous. Elle est incompatible avec la domination arrogante de deux chefs de gouvernement sur tous les autres. Elle a besoin de s’appuyer sur une politique menée au service de l’intérêt général européen. Il est temps de gouverner pour satisfaire les besoins et aspirations de la grande masse de la population et donc des salariés d’Europe : partage des richesses, défense et élargissement du droit à une retraite décente, relance des services publics, éradication de la précarité, lutte implacable contre la pauvreté et les inégalités, transition écologique.
Salariés européens, ne vous résignez pas ! La finance ne peut rien face à des peuples déterminés. Car la vraie richesse est le fruit du travail humain. En se mobilisant, les salariés européens peuvent siffler la fin des orgies financières. Et commencer sans tarder à construire un monde enfin humain.
Le 14 décembre 2011 à Strasbourg,
Jean-Luc Mélenchon,
Candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle
Oskar Lafontaine,
fondateur de Die Linke

mardi 13 décembre 2011

Voilà pourquoi ce monde ne tourne pas rond

Avec cette petite note anecdotique (cf note précédente) sur le crédit que me propose monsieur Finaref, on voit au niveau particulier ce qui est pratiqué tous les jours au niveau Européen par le traité de Lisbonne.


En effet, l'article 123 du traité de Lisbonne interdit à la BCE (Banque Centrale Européenne) de prêter directement aux États.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Ça veut dire que la BCE ne peut prêter, au taux directeur qui est de 1%, qu'aux banques privées. Ce qui implique que les États, s'ils ont besoin d'un prêt, n'ont d'autres choix que de s'adresser aux banques privées qui pratiquent des taux bien plus élevés.
C'est exactement comme s'il existait une loi en France qui interdisait à tout parent de prêter de l'argent à ses enfants (donc sans intérêt) et obligeait ces-derniers à emprunter une banque privée donc les taux d'intérêts seraient bien plus élevés.
C'est exactement ce qui est arrivé à la Grèce. La cure d'austérité, c'est le remboursement de prêts impossibles à rembourser en allant chercher dans l'argent public; moins de fonctionnaires, casse des services publics, de moins en moins de frais médicaux remboursés, de moins en moins d'aides sociale.


C'est pour cette raison que nous avions voté NON au TCE.


N'oublions pas que le PS nous fait croire depuis longtemps à une Europe sociale dans le cadre du Traité de Lisbonne




Où est l'Europe sociale ? quand on voit que Hollande applique exactement la même politique d'austérité en Corrèze que l'Europe avec la Grèce.
Voyez plutôt  ce qu'on lit sur le site http://www.touspourhollande.fr/tag/austerite/ de campagne de François Hollande:

"Tulle, correspondant – François Hollande a lui aussi son plan de rigueur. Version Corrèze. Président du conseil général, le candidat socialiste à la présidentielle défendait, vendredi 2 décembre, un programme d’économies et d’augmentations d’impôts pour un total de 11,5 millions d’euros.
Une sorte de répétition générale ? « Je vis au niveau de la Corrèze ce que j’aurai peut-être à vivre au niveau de l’Etat. En étant à la tête de ce département, je me suis préparé à gérer les inconséquences de la droite au niveau national », explique M. Hollande.
Ce programme est le préalable à l’attribution, par l’Etat, d’une subvention exceptionnelle d’un même montant, au titre de l’aide aux départements en difficulté pour des raisons structurelles. Sur le plan national, sept départements doivent se partager une enveloppe de 75 millions d’euros.
Concrètement, aux mesures de contraction des dépenses et de limitation de l’investissement engagées depuis 2008, où la gauche avait hérité d’un endettement approchant les 300 millions d’euros, s’en ajoutent d’autres à la symbolique beaucoup plus forte.
FIN DE LA GRATUITÉ DES TRANSPORTS
Le plan d’économies prévoit ainsi de mettre fin à la gratuité totale des transports scolaires, et la prime de 1000 euros par foyer pour l’aide à la garde des enfants sera supprimée pour les ménages imposables.
S’agissant du personnel départemental, « aucun plan social » ne touchera les 1 380 agents de la collectivité, souligne le socialiste Gérard Bonnet, vice-président chargé des finances. « Mais, ajoute-t-il, chaque remplacement sera étudié au cas par cas. L’objectif étant la stabilité des effectifs. »
Sur le plan des recettes nouvelles, la taxe foncière sera augmentée de 6,5 %, le taux de la taxe d’aménagement (sur les permis de construire) sera triplé et une hausse de la taxe de transport sera mise à l’étude sur les agglomérations de Brive et de Tulle. Le tout pour une recette supplémentaire de 3,5 millions d’euros, dans une masse budgétaire qui devrait s’établir à près de 330 millions.
Via lemonde.fr"


Voilà ce que nous promet de candidat du vote "utile". Aucune remise en question de l'Europe. plus haut, sur le même site, on lit "Le candidat socialiste ne veut pas d’un nouveau traité européen" Pour sûr, celui-là lui va très bien.


Voilà pourquoi je vote Mélenchon en 2012, le candidat du Front de Gauche appelle lui à un référendum, car pour le Front de Gauche, le peuple peuple est souverain, et l'Europe libérale, l'Europe de l'Austérité, c'est toujours NON !

Quand la dette s'invite à Noël

Dans mon courrier de ce matin, comme pour la quatrième fois du mois, je reçois cette  lettre providentielle. 
C'est une lettre de Monsieur Finaref qui me propose pour Noël de me "prêter" 1000 € pour mes projets ! Quelle chance j'ai !
En effet il me précise que "En résumé, le crédit renouvelable Mistral est une formule souple, pratique, et adaptée à la vie d'aujourd'hui". 



Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire?
Déjà il est renouvelable (ouf ! j'ai eu peur que cette opportunité ne se présente à moi qu'une seule fois!!!!).
De plus, il est souple, pratique et adapté à la vie d'aujourd'hui: ça veut dire que comme je suis exploitée et que je ne gagne pas assez bien ma vie, mais qu'à la fois il faut que je gâte mes proches pour Noël, alors qu'en fait je n'ai pas les moyens, Monsieur Finaref m'offre l'opportunité de m'adapter au système en me prêtant chaleureusement ces 1000 €, ça tombe bien je n'en avais justement pas besoin !


Ensuite, que m'explique Monsieur Finaref ?
Que "l'argent emprunté est disponible rapidement, utilisable et réutilisable à tout moment sans aucun justificatif d'utilisation à fournir, et en plus, votre crédit Mistral ne vous coûte rien tant que vous ne l'utilisez pas !"


Alors là, je n'en crois pas mes yeux ! Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ?  Ça veut dire que je peux aussi emprunter à Messieurs GE Money Bank, Sofinco, Cetelem, Cofinoga et, sans fournir aucun justificatif, utiliser cet argent ?
Mais en plus, cela ne me coûte rien tant que je ne l'utilise pas ? (au fait, pourquoi emprunter de l'argent si je ne l'utilise pas?)
En tout cas, je flaire le bon plan ! Oh mais en plus, je peux ne pas rembourser tout de suite ! Non, mais là, c'en est trop, je suis obligée de me laisser tenter !


Tiens, voici que Monsieur Finaref me donne un exemple, comme ça je peux prévoir mes remboursements.
Voyons : en janvier, je ne paie rien ? ça tombe bien, c'est toujours difficile le mois de janvier. En février non plus? cool !
Je ne paye alors qu'à partir de mars 2012, seulement 27 € par mois (ce n'est rien, à côté des 1000€ dont j'ai bénéficié !).


Devant cette affaire irrésistiblement engageante, voilà que l'idée saugrenue de prendre ma calculette me vient à l'esprit, et de multiplier 27 (le montant de la mensualité) par 56 (le nombre de mensualités), pour l'exemple que prend Monsieur Finaref.
27 x 56 = 1512
Ajoutons à cela les 18,41€, qui est la "dernière mensualité ajustée"
1512 + 18,41 = 1530,41 €


 Tiens, tiens, mais, ça voudrait dire que les 1000€ me couteraient 530,41€, soit 53% de plus ?
Et que je rembourse cela sur 57 mois, soit jusqu'en novembre 2015?



Si je résume ma matinée, j'ai ouvert mon courrier, j'ai découvert que j'avais besoin de 1000 €, qu'on me les prêtait, mais que ça allait me coûter 530,41€ à rembourser pendant 4 ans et 8 mois. La vie est bien monotone.


Lisons quand-même la suite, et je suis sûre que je n'ai pas bien compris: ah ok, si je rembourse dans deux mois en une seule fois, je n'aurai pas de "frais".


Donc en gros ça ne te coûte rien si tu ne l'utilises pas et si tu le rembourses en une seule fois !  
Je savais que c'était un bon plan !


Mais admettons que j'ai vraiment besoin de cette somme voire de plus car mon frigo a planté, que ma voiture a besoin d'être réparée et que j'ai autres dépenses imprévues.
Monsieur Finaref me propose jusqu'à 6000 €. Si on applique son exemple, donc un prêt qui me coûterait  53% de plus, j'aurais à rembourser 9180 €. 
Soit je le fais sur 56 mensualités comme dans l'exemple, ce qui me fait des mensualités de 163,92€ jusqu'à fin 2015, soit je paye 27 € par mois sur 340 mensualités, c'est à dire sur 28 ans !
Bravo Monsieur Finaref, et merci ! cool, le frigo et la bagnole qui dans 28 ans mais même dans 4 ans et demi seront à la casse depuis belle lurette grâce à l'obsolescence programmée ! Mais ce n'est pas très grave, puisque je n'ai pas à fournir de justificatif, je pourrai contracter un autre prêt aussi intéressant pour acheter une nouvelle bagnole !

Ce qui est génial, et c'est là que je me dis que je n'ai pas perdu ma matinée, que le capitalisme est toujours serviable et que le client est toujours (le) roi, c'est cette petite phrase de conclusion tout à fait rassurante: 
"En faisant le choix de Finaref, vous faites le choix de l'expertise (dans l'escroquerie), du sérieux (nous croyons sérieusement que vous aller gober ça), de la transparence (grâce à notre super tableau qui explique tout ou presque), et d'un engagement de confiance partagé pour un crédit renouvelable plus sûr (pour nous) et des projets (à long terme) plus sereins (toujours pour nous)". 

lundi 12 décembre 2011

Quand Marine Le Pen reprend à son compte les idées du Front... de Gauche !

Voici un article paru ce matin sur Médiapart qui pointe le fait que lors de son premier meeting de campagne hier, 11 décembre 2011, Marine Le Pen a repris le slogan qu'avait avancé Mélenchon lors d'une table ronde à Orléans le 7 décembre, soit 4 jours après !ils n'ont aucun scrupule !
Voyez plutôt l'article paru dans LaRep.fr (http://www.larep.com/temps_forts-28754.html)


Marine Le Pen aura compris que par les temps qui courent, il vaut mieux avoir des arguments de gauche pour convaincre la classe ouvrière ! Pas étonnant que les médias essaient de faire l'amalgame entre Front National et Front de Gauche ! Merci Marine Le Pen.

Quand François Hollande refuse de débattre avec le Front de Gauche...




Voilà ce que c'est que le vote utile : c'est vrai, à quoi bon débattre, des fois que les électeurs se rendent comptent que le programme du PS n'a rien d'un programme de gauche...

La dette et les traités européens

Pour entrer dans le vif du sujet, voici un mot qu'utilise ce que j'appellerai la pensée dominante, c'est à dire la pensée libérale, pour effrayer les masses, enfin nous ! Pour nous faire voter "utile", enfin "Hollande" par ce qu'on a peur d'un nouveau 21 avril. 


Ah au fait, pour mémoire:

Voilà ce que c'est que le vote utile ! Éloquent !


J'ai trouvé dans mes mails une bonne vidéo qui explique fort bien cette mascarade qu'est la dette en vrai, et comment on s'est fait avoir avec le traité de Lisbonne.



Vous savez, le traité ratifié de force*(voir plus bas) à Versailles en 2008 parce qu'on avait mal voté en 2005 !




                                                 


Voici la vidéo sur la dette, application du traité de Lisbonne

               


Voilà pourquoi je vote Mélenchon, parce que l'Europe libérale, c'est toujours NON ! 



*En fait, une partie du groupe socialiste s'était abstenue en protestation à la ratification. (Résultat, ils n'ont pas voté, ce qui allait en faveur de la majorité, c'est à dire du oui). Jack Lang a voté oui, il a déclaré à l'époque qu'il voterait "deux fois oui" (une fois c'était déjà trop !). Marc Dolez, en février 2008 député PS du nord puis par la suite co-fondateur du parti de gauche le 29 novembre 2008, avait annoncé qu'il se déplacerait à Versailles pour voter "non". 
Il expliquait"Alors qu’en votant non, les parlementaires de gauche peuvent imposer au président le référendum dont il ne veut pas, le boycott revient à renier les engagements pris".
C'est toujours intéressant de regarder comment votent nos élus, une fois qu'on leur a donné notre confiance. Ça sert toujours pour la suite !

Que peut-il?

Que peut-il ? Tout. 
Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; 
il cherche à donner le change sur sa nullité ; 

c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide. 
L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. 
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. 
Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. 

Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme,il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. 
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! 
Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé.


Victor  Hugo, Napoléon le Petit 

On a un petit (?) problème


Ça a commencé comme ça. 
L'autre soir, je me trouvais comme tous les jeudi soir à ma répétition de chorale qui a lieu dans une école primaire publique. Dans le préau où nous répétons, je me suis trouvée face à cette photo, que tout le monde connaît, car elle se trouve dans tous les établissements publics,  légendée ainsi : "Nicolas Sarkozy, Président de la République Française".
Et là, je me suis dit qu'on avait un sérieux problème. 
Comment en est-on arrivé là ? 
Comment est-ce possible que ce mec représente la République Française ? 


Cette photo m'a plongée dans une grande confusion car j'avais beau essayer, je ne parvenais pas à associer les deux éléments "Nicolas Sarkozy" et "Président de la République Française", ce qui m'a vraiment fait douter de ma perception de ce que c'est que la République, et croyant de venir folle,  je suis allé vérifier ce que veut dire République dans le dictionnaire CNTRL du CNRS. Voici les définitions que j'ai trouvé: 


1ère acception:
Chose publique, organisation politique de la société, État. (Dict. xixe et xxe s.)


Puis, dans la partie nommée HIST, POL, on trouve:

1. En France, régime particulier de cette organisation qui fixe les modalités de l'exercice du pouvoir; l'État ainsi organisé. 1re République (de sept. 1792 à mai 1804); 2e République (de févr. 1848 à déc. 1852); 3e République (de sept. 1870 à juill. 1940); 4e République (de juin 1944 à oct. 1958); 5e République (dep. oct. 1958).
2. Organisation politique de la société française instaurée par la Révolution, en remplacement de la monarchie; l'État ainsi organisé. Liberté, égalité, fraternité: devise de la République.



Sur ce point je suis rassurée. Je ne suis donc pas folle, et ma perception de la République n'était donc pas complètement erronée.


Nous avons quand-même un problème sérieux à résoudre. 
Il n'est plus possible de retrouver cette photo dans nos écoles en 2012. 
Mettons nous à la place de ces pauvres enfants. Ils se lèvent le matin pour aller à l'école, où ils savent qu'ils vont retrouver leurs 30 camarades par classe et leur assisté de prof, qui, comme tous les fonctionnaires, est payé à rien foutre (c'est sûr, elle n'a qu'une petite journée de 9h à 16h30, qu'elle n'a pas mis son dimanche à préparer, puisqu'elle n'est que garde-chiourme, en plus elle est tout le temps en vacances et elle fait toujours grève, en plus elle ose se plaindre d'avoir trop d'élèves, et les patrons du CAC 40, eux est-ce qu'ils se plaignent d'avoir trop de salariés? non mais !), et quand ils arrivent dans le préau, il tombent sur cette photo. 
Imaginez qu'un enfant pose la question :
"c'est qui le monsieur sur la photo? on lui dira
- lui c'est Nicolas Sarkozy, le président de la République Française, tu sais, la République, ce truc qui avait été instauré par la Révolution Française en remplacement de la monarchie... 
- Mais c'est quoi une monarchie ? Ben tu sais, c'est quand le pouvoir est concentré sur une seule personne, c'est quand il y a un monarque qui décide tout.
-Mais quelle différence avec le président de la République ? 


Ah. On serait bien dans l'embarras, nous adultes qui n'avons pas non plus tout saisi à ce qui a bien pu se passer pour qu'on en arrive là.


Ça tombe bien, il y a une élection présidentielle en 2012. C'est donc le moment d'agir pour éviter à nos enfants cette agression quotidienne de la photo du préau.