Avec cette petite note anecdotique (cf note précédente) sur le crédit que me propose monsieur Finaref, on voit au niveau particulier ce qui est pratiqué tous les jours au niveau Européen par le traité de Lisbonne.
En effet, l'article 123 du traité de Lisbonne interdit à la BCE (Banque Centrale Européenne) de prêter directement aux États.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Ça veut dire que la BCE ne peut prêter, au taux directeur qui est de 1%, qu'aux banques privées. Ce qui implique que les États, s'ils ont besoin d'un prêt, n'ont d'autres choix que de s'adresser aux banques privées qui pratiquent des taux bien plus élevés.
C'est exactement comme s'il existait une loi en France qui interdisait à tout parent de prêter de l'argent à ses enfants (donc sans intérêt) et obligeait ces-derniers à emprunter une banque privée donc les taux d'intérêts seraient bien plus élevés.
C'est exactement ce qui est arrivé à la Grèce. La cure d'austérité, c'est le remboursement de prêts impossibles à rembourser en allant chercher dans l'argent public; moins de fonctionnaires, casse des services publics, de moins en moins de frais médicaux remboursés, de moins en moins d'aides sociale.
C'est pour cette raison que nous avions voté NON au TCE.
N'oublions pas que le PS nous fait croire depuis longtemps à une Europe sociale dans le cadre du Traité de Lisbonne
Où est l'Europe sociale ? quand on voit que Hollande applique exactement la même politique d'austérité en Corrèze que l'Europe avec la Grèce.
"Tulle, correspondant – François Hollande a lui aussi son plan de rigueur. Version Corrèze. Président du conseil général, le candidat socialiste à la présidentielle défendait, vendredi 2 décembre, un programme d’économies et d’augmentations d’impôts pour un total de 11,5 millions d’euros.
Une sorte de répétition générale ? « Je vis au niveau de la Corrèze ce que j’aurai peut-être à vivre au niveau de l’Etat. En étant à la tête de ce département, je me suis préparé à gérer les inconséquences de la droite au niveau national », explique M. Hollande.
Ce programme est le préalable à l’attribution, par l’Etat, d’une subvention exceptionnelle d’un même montant, au titre de l’aide aux départements en difficulté pour des raisons structurelles. Sur le plan national, sept départements doivent se partager une enveloppe de 75 millions d’euros.
Concrètement, aux mesures de contraction des dépenses et de limitation de l’investissement engagées depuis 2008, où la gauche avait hérité d’un endettement approchant les 300 millions d’euros, s’en ajoutent d’autres à la symbolique beaucoup plus forte.
FIN DE LA GRATUITÉ DES TRANSPORTS
Le plan d’économies prévoit ainsi de mettre fin à la gratuité totale des transports scolaires, et la prime de 1000 euros par foyer pour l’aide à la garde des enfants sera supprimée pour les ménages imposables.
S’agissant du personnel départemental, « aucun plan social » ne touchera les 1 380 agents de la collectivité, souligne le socialiste Gérard Bonnet, vice-président chargé des finances. « Mais, ajoute-t-il, chaque remplacement sera étudié au cas par cas. L’objectif étant la stabilité des effectifs. »
Sur le plan des recettes nouvelles, la taxe foncière sera augmentée de 6,5 %, le taux de la taxe d’aménagement (sur les permis de construire) sera triplé et une hausse de la taxe de transport sera mise à l’étude sur les agglomérations de Brive et de Tulle. Le tout pour une recette supplémentaire de 3,5 millions d’euros, dans une masse budgétaire qui devrait s’établir à près de 330 millions.
Via lemonde.fr"
Voilà ce que nous promet de candidat du vote "utile". Aucune remise en question de l'Europe. plus haut, sur le même site, on lit "Le candidat socialiste ne veut pas d’un nouveau traité européen" Pour sûr, celui-là lui va très bien.
Voilà pourquoi je vote Mélenchon en 2012, le candidat du Front de Gauche appelle lui à un référendum, car pour le Front de Gauche, le peuple peuple est souverain, et l'Europe libérale, l'Europe de l'Austérité, c'est toujours NON !